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Quelques pistes de solution pour résoudre la crise politico-ethnique actuelle du pays

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«Tout ce qu’on craignait depuis au début et vu ce que ce pays a connu depuis 2010, notamment les marches stupides de l’opposition et leurs répressions barbares par les gouvernements successifs, était que si les opposants à la nouvelle constitution ne faisaient pas attention, le gouvernement allait les confiner à l’opposition de l’UFDG et pourrait donc truquer les législatives, le référendum et même la présidentielle sur les dos des cadavres et non-inquiétudes des autres Guinéens ».

Quand tout cela avait commencé, les débats sur la nouvelle constitution ou l’intention supposée ou présumée de notre fameux professeur à briguer un troisième mandat, on avait été parmi ceux qui avaient souligné de faire beaucoup attention car les sujets de débats et les manières qu’ils étaient animés dans notre pays avaient tous les ingrédients pour compliquer la situation déjà lementable de ce pays.

Tout d’abord, notre fameux professeur et les gens qui lui entourent ont voulu la confusion depuis au début. Quand on veut faire l’adoption d’une nouvelle constitution un sujet de débat national, la moindre des choses qu’on doit au pays et à nos compatriotes est de canaliser ce débat par commencer par dire les grandes réformes qui y seront et seraient différentes de celles dans la constitution actuelle. Surtout, de faire en sorte que ce débat soit inclusif par rassurer l’autre camp de notre avenir politique. Malheureusement, ils ont juste murmurer le mot «nouvelle constitution » et sont restés très vagues sur l’avenir politique de notre fameux professeur pour naturellement pousser les Guinéens à en donner mille et une interprétations. Même quand le président a eu la chance à plusieurs occasions d’orienter les débats sur le contenu ou les importances de doter le pays d’une nouvelle constitution, il a refusé catégoriquement de canaliser le débat.

A la question de savoir sur les raisons probables qui ont poussé notre fameux professeur et son camp à entretenir le flou sur ce débat sont faciles à deviner: ils voulaient partir de pas à pas dans la confusion pour ainsi diviser les Guinéens sur les sujets; ils sont naturellement très conscients des moyens utilisés en 2010 pour avoir le pouvoir et savaient naturellement que s’ils pouvaient avoir la même occasion, ces moyens marcheraient encore avec la nouvelle constitution. Avant tout, les oppositions aux projets des réformes constitutionnelles et intentions des présidents à abandonner le pouvoir ont toujours été des affaires de plus de la majorité d’un peuple et ont été en général animées par les organisations de la société civile et les syndicalistes.

De l’autre côté, on avait dit aux opposants de faire beaucoup attention car nous avions tous vécu dans ce pays depuis 2010 et avons été témoins des marches stupides et leurs répressions barbares. On a dit de laisser le camp du président à faire ses agissements tranquillement tout en leur mettant en garde. Parallèlement aux mises en gardes pacifiques, ils devaient travailler à mobiliser les Guinéens à être prêts au cas où ces gens passeraient aux actes concrets tels que la publication du projet de la nouvelle constitution et la déclaration de notre fameux professeur à briguer un troisième mandat. En plus, ils devaient savoir que les préoccupations du temps devaient être de pousser le gouvernement et la Ceni à organiser les élections législatives crédibles, transparentes et inclusives. Malheureusement, leur soif du pouvoir et leur haine contre ce président depuis 2010 leur ont aveuglé à perdre de vue les élections législatives du moment et en poussant leurs militants acquis à leur cause à commencer les protestations sur les projets qui n’existaient même pas au début quand le gouvernement et la Ceni se préparaient à tricher les législatives. Si cette même Ceni qui, en principe, devait organiser les législatives, la présidentielle et éventuellement le référendum, n’était-il pas plus urgent de se focaliser sur les actions de cette institution et surtout si c’est le même fichier qui servirait à toutes les élections de l’année. Au contraire, ils en ont fait ces protestations des affaires personnelles et les ont animées par les politiciens dans un pays avec les partis ethniques. Comment voudrions-nous que toute la Guinée supporte les protestations animées par notre infantiguable opposant et ses amis qui n’avaient fait que marcher pendant ces dernières années avec les prétextes qui étaient les plus souvent non justifiés? Comment voudrions-nous que les organisations de la société civile et les syndicalistes commençaient les protestations basées sur les simples intentions d’un président de la république.

Maintenant, la situation est d’autant plus confuse car le gouvernement a réussi à confiner les protestations aux militants de l’opposition et dans certaines villes du pays quand les autres Guinéens vaquent à leurs affaires. On assiste aux morts de quasiment d’une seule ethnie quand les autres estiment que ces sont les mêmes sauvageries qui continuent depuis 2010. Il faut aussi noter que les législatives sont déjà programmées sans les grands partis de l’opposition. Dans cette situation, les protestations risquent de ne pas empêcher ni les législatives et ni un éventuel référendum car elles n’ont pas réussi à avoir des caractères nationaux même si le pays n’aura ni paix ni développement socio-économique quand ces marches continuent. D’où il revient à nous tous de les arrêter.

Si ces gens étaient vraiment de bonnes fois, se préoccupaient des Guinéens et aimaient vraiment ce pays, il leur sera plus facile de trouver quelques pistes des solutions:

Première solution: il faut reporter les législatives à un mois plus tard pour permettre à tous les partis souhaitant y participer de le faire. Après les législatives, notre fameux professeur soumettra la nouvelle constitution aux débats parlementaires avant de le soumettre à un référendum couplé à la présidentielle de la fin d’année. Pendant ces débats, quelques corrections notamment relatives à l’âge minimum et l’âge limite pour être président de la république donneraient des garanties au peuple de Guinée que notre fameux professeur sera automatiquement disqualifié à cause de son âge de plus 80 ans. Aussi, le fait que la constitution actuelle ne sera adoptée et promulguée qu’après la présidentielle de la fin d’année, la constitution actuelle empêche déjà un troisième mandat. Surtout, il faut y mettre de l’ordre dans les créations des partis politiques et permettre aux indépendants de participer à toutes élections pour limiter et enfin, en finir avec la politique ethnique.

Deuxième solution: annuler les législatives et prolonger les mandats des députés actuels jusqu’à la fin d’année. Le projet de la nouvelle constitution sera soumis aux débats parlementaires et les législatives, le référendum et la présidentielle auront toutes lieu à la fin d’année. Pendant ce temps, la Ceni continuera en faire en sorte que tous les moyens seront réunis pour avoir des élections crédibles, inclusives et transparentes en fin d’année.

Troisième solution: les législatives seront reportées à un mois ou dans un avenir très proche pour faciliter des participations inclusives. Dès que les députés prendront des fonctions, notre fameux leur dira les nouvelles réformes constitutionnelles qu’il souhaiterait pour le pays et la constitution actuelle donc subira des modifications avant d’être adoptée par un référendum couplée à la présidentielle de fin d’année. Dans ce cas, les débats sur un éventuel troisième est déjà résolu puisqu’on a à faire avec la même constitution.

Après l’application d’une ces pistes de solution ou après le dialogue, le gouvernement doit appeler la communauté internationale à aider les magistrats choisis du pays à ouvrir des enquêtes sur toutes les tueries depuis 2010 afin d’identifier les coupables, punir les assassins qui qu’ils soient et faire des réparations appropriées à toues les familles des victimes.

Cependant, on ne croie pas qu’ils feront ce qui sera bien pour ce pays: laisser les Guinéens choisir librement dans des élections crédibles, transparentes et inclusives, leurs élus, ou de prendre les seules institutions comme des références. Le gouvernement est sûr qu’en jouant aux cartes ethniques comme en 2010, ils réussiront à truquer les législatives, le référendum et la présidentielle car la seule opposition sera du parti de notre infatigable opposant et ses amis qui n’ont que les bouches même s’ils ne les feraient jamais sans détruire ce Pays (la paix, les cohésions sociales, le bonheur de tous les Guinéens) pas à pas. De l’autre côté, notre infatigable opposant sait pertinemment qu’il n’a jamais réussi à empêcher quoi que soit dans ce pays depuis plus de dix ans dans les marches prétendues pacifiques de noms et ne réussirait jamais sans la majorité de Guinée à mettre fin aux projets actuels de notre fameux. Cependant, ses actes à sens unique seront toujours et tant qu’ils sont en cours à compliquer la paix et le développement socio-économique de ce pays.

Enfin, il reviendrait aux forces de la Défense et celle de la Sécurité de faire en sorte que ce pays ait un minimum de paix dans les cohésions sociales et dans le développement socio-économique. Leur devoir patriotique, le plus élémentaire, serait de faire en sorte que les lois actuelles et les institutions soient respectées par ce président et les opposants, que les Guinéens cessent de mourir et que les biens publics et individuels soient préservés, et que ce pays sache que le seul chemin de l’aider serait de la vraie démocratie (les élections libres, crédibles, transparentes et inclusives dans les respects des lois et institutions du pays).

Par Ibrahima Kandja Doukouré

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