Toutes les infos en direct sur la Guinée

Victimes de Zogota contre l’Etat guinéen : le verdict attendu le 21 avril à Abuja

0

8 ans après le massacre de Zogota, l’Etat guinéen n’a pas pu identifier et punir les auteurs. Le mois d’octobre 2018, le collectif des avocats défenseurs des victimes avait saisi la Cour de justice de la CEDEAO car, il croit que l’Etat guinéen a violé le droit à la vie, empêché délibérément de rendre justice, …

Me Pépé Antoine Lama, avocat à la cour avec Kpakilé Gnandawolo Kolié, le représentant des victimes
Me Pépé Antoine Lama, avocat à la cour avec Kpakilé Gnandawolo Kolié, le représentant des victimes

Ce jeudi 6 février, le procès s’est ouvert à Abuja, au Nigeria. Les avocats de la partie civile et le représentant de l’Etat guinéen se sont exprimés. A l’issue des débats, la Cour a mis le jugement en délibéré pour le 21 avril prochain. Me Pépé Antoine Lama un des membres du collectif des avocats des victimes s’est montré confiant sur le déroulement de l’audience.

Dans la nuit du 3 à 4 août 2012, un contingent composé des policiers de la CMIS, des militaires et des gendarmes fait une irruption meurtrière à Zogota. Les habitants du village sont massacrés par balle dans leur sommeil. La violente descente du contingent des forces de défense et de sécurité a fait six morts et plusieurs blessés. Plusieurs habitations ont été incendiées, des personnes interpellées ont été détenues dans des lieux secrets et torturés.

Me Pépé Antoine Lama, avocat à la cour
Me Pépé Antoine Lama, avocat à la cour

Malgré l’insistance des victimes à travers leurs avocats, les auteurs du crime sont toujours impunis. En 2018, l’Association Les mêmes droits pour tous (MDT) a saisi la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Ousmane Diallo

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite

Politique de confidentialité et de cookies
Partager