Période post-COVID-19 : Conflits, Coups d’État et Rétrécissement de l’espace civique des problèmes discuté en marge de la 73ème session de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
En marge de la 37ème session de la commission africaine des droits de l’homme, Open Society–Africa en collaboration avec la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et Le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’homme (ACDHRS) a organisé dans le journée du 19 octobre 2022 une session parallèle sur trois thématiques qui sont devenues un problème crucial en Afrique surtout en Afrique de l’Ouest. Ces thématiques sont : les conflits, les coups d’État et le rétrécissement de l’espace civique.
Prenant la parole à l’ouverture de ce panel Jeggan Grey-Johnson d’Open Society Africa, a souligné que : « le climat politique dans plusieurs pays atteste de la montée du sentiment de colère et d’impatience, bien avant que les mesures de confinement au début de la pandémie de COVID-19, ne deviennent “le mécanisme de survie” des élites et des régimes mercenaires ; la résistance aux abus de l’État et de l’armée pourrait avoir l’effet d’un retour de flamme dirigé contre les pays déjà confrontés à une mauvaise gouvernance.
Comment l’Union africaine et les communautés économiques régionales vont-elles faire face aux retombées, alors que certains régimes se servent de la pandémie pour réprimer les manifestations légitimes contre leurs échecs politiques et économiques se pose comme question Mr Grey Open Society Africa, d’où la tenue de ce panel qui vas nous permettre de discuter de certaine question qui assaille les pays africain.
L’objectif de la tenue de cette session selon les organisateurs de ce panel, est d’attirer l’attention de la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) , de ses commissaires et de l’Union Africaine (UA) sur les États membres de l’UA dont le risque d’instabilité et de conflit est élevé, où les violations des droits sont fréquemment signalées et doivent être prises en compte ; tout en soulignant que ces problèmes sont susceptibles de se répercuter dans leurs régions respectives et peuvent aggraver la situation s’ils ne sont pas résolus de toute urgence insiste Open Society Fondation à travers ses représentant en Afrique qui est Open Society–Africa.
Stimuler la solidarité entre les citoyens africains dans ces pays respectifs, soutenir les défenseurs des droits de l’homme qui sont menacés et faire entendre leur voix et amplifier leurs demandes en ce qui concerne le respect de leurs droits est vraiment salutaire et cela vas nous faire évite beaucoup de problème dans les pays selon les panélistes.
Aussi on doit surtout veiller à ce que l’ordre constitutionnel, tel qu’il est inscrit dans les différents cadres normatifs adoptés par les États membres respectifs de l’UA, soit mis en œuvre vas beaucoup évité les révoltés de part et d’autre qui détruise toujours nos états indique les organisateurs et les panelistes de cette session .
Selon les organisateurs, nous devons consolider les partenariats dans un monde post-COVID, entre les citoyens africains, et entre les institutions panafricaines mandatées pour optimiser et améliorer le niveau de vie des Africains au cours de leurs mandats respectifs afin de tenir les promesses relatives à nos valeurs partagées à savoir : le renforcement des droits de l’homme, la bonne gouvernance, la transparence, la responsabilité et la participation populaire sur le continent africain.
Au cours de cet panel on a écouté des orateurs des pays comme la Guinée, le Mali la Tunisie, le Soudan, l’Ethiopie ou les problèmes de liberté pose d’énorme problèmes des coups d’Etats dans certains pays et de la restriction des liberté dans d’autres . Face à tout cela l’appel à été lancé aux institutions africaines d’en trouvé des solutions souhaitable pour tout le monde.
Les organisateurs et les panelistes ont exhorté l’instance continentale de défense des droits de l’homme à, entre autres, « réagir face aux situations de rétrécissement de l’espace civique en Afrique, à l’endroit et au moment où surviennent de tels incidents » C’est également dans ce contexte qu’Open Society Africa, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et le Centre africain d’études sur la démocratie et les droits de l’homme (ACDHRS) organisent une discussion sur ces questions, afin de favoriser un échange approprié sur les défis permanents et les obstacles connexes à la promotion des droits de l’homme et à une pratique démocratique saine auxquels les citoyens africains sont confrontés .
Kadiatou Thierno Diallo
Journaliste