Toutes les infos en direct sur la Guinée

Violences en Guinée : une coalition des femmes invite toutes les parties à la retenue

0

Le mardi 25 février, un consortium d’ONG féminines a tenu une rencontre avec la presse. Objectif, évoquer la crise socio-politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Au cours de cette conférence, le Groupe d’ONG Féminines a interpellé toutes les parties prenantes à la crise à plus de responsabilité et à préserver la paix.

Dans une déclaration lue par Madame Koïvogui Dorkass, ce groupement d’ONG a dit : « Nous en appelons à la conscience de nos frères, de nos pères et de nos maris, pour garantir l’avenir de nos fils à travers la stabilité et la cohésion sociale« . Le Groupe d’ONG Féminines a fait des recommandations à l’endroit de l’ensemble des couches socio-politiques du pays. Aux gouvernants, les femmes ont appelé à la préservation des acquis démocratiques et au respect des droits de l’homme.

« Aux leaders politiques de tenir des discours plus responsables et non violents, d’éduquer les militants à la non-violence et au respect des textes de loi », peut-on lire dans la déclaration.

Par ailleurs, ces femmes ont invité les religieux à poursuivre leurs efforts de médiation pour le « maintien de la quiétude sociale et la paix« . Cette déclaration a été lue dans plusieurs langues nationales.

La Guinée traverse depuis mois une crise politique et sociale sans précédent. Les acteurs politiques et des leaders de la société civile réunis au sein du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) organisent depuis le mois d’octobre des gigantesques manifestations pour contraindre, le Président de la République Alpha Condé à renoncer à briguer un 3e mandat.

Le Chef de l’Etat a appelé au 1er mars à des élections législatives et au référendum sur le projet d’une nouvelle constitution. Les opposants y voient un prétexte pour s’octroyer une présidence à vie. Ce double scrutin est boycotté par les poids lourds de la classe politique qui ont juré de tout faire pour empêcher leur organisation. Le gouvernement de son côté a réquisitionné l’armée pour sécuriser les bureaux de vote.

Ousmane Diallo

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite

Politique de confidentialité et de cookies
Partager